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125 000 emplois à venir dans l'énergie verte en 2020

Par Flavien Chantrel | Publié le 20/01/2012 - Mis à jour le 05/02/2015

Le syndicat des énergies renouvelables (SER) s'invite dans la campagne présidentielle. Son Livre Blanc présente ses propositions pour dynamiser encore plus la filière du vert toujours "en forte croissance malgré la crise" et chiffre les créations d'emplois à venir.

En présentant jeudi son Livre Blanc, le syndicat des énergies renouvelables (SER) "entend démontrer à quelles conditions les énergies renouvelables peuvent à la fois participer au mix de production énergétique en préservant l'environnement et constituer le fer de lance d'une nouvelle dynamique industrielle, innovante, créatrice d'emplois et exportatrice". Pour ce faire, le SER veut porter la part des énergies vertes de 13% actuellement à 25% en 2020. Un bond qui permettrait d'augmenter les emplois du vert de 99 246 postes actuellement à 224 000 en 2020. Pour le SER, 46 700 emplois s'ajouteraient à ces créations de postes grâce à la "consommation générée par les emplois directs et indirects". Par exemple, le solaire photovoltaïque atteindrait 56 500 emplois d'ici à 2020, l'éolien passerait de 10 000 emplois à 20 600 postes à en 2020. Les énergies en mer, elles, bondiront de 10 000 emplois à 36 700 en 2020.

Autre conséquence directe du développement des emplois verts : une amélioration de la balance commerciale française. Ainsi, avec "un solde extérieur positif de 3,4 milliards d'euros, les investissements dans les énergies renouvelables permettraient une amélioration de 5% du déficit commercial", estime le SER.

Le vert, encore à la mode ?

Des chiffres qui font rêver. Mais pour y parvenir, le SER dresse 12 propositions visant au développement des différentes filières du vert : éolien terrestre et off-shore, photovoltaïque, hydroélectricité, biomasse etc. Un pari qui semble aujourd'hui éloigné des priorités du gouvernement. Dans son style inimitable, le président de la République avait lui-même mis un terme  à ses ambitions écologiques de début de mandat en estimant, lors du salon de l'Agriculture 2010, que "toutes ces questions d'environnement (...), là aussi ça commence à bien faire".

En adoptant un nouveau cadre tarifaire pour le photovoltaïque, l'Etat a ainsi entraîné la perte sèche de 7 000 emplois dans ce secteur en 2011. L'éolien offshore est, à l'inverse, plutôt bien défendu par l'Etat. La ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a récemment affirmé que la réalisation à venir de projets d'éoliens off-shore permettrait de créer 10 000 emplois. Mais du côté du premier fabricant d'éoliennes, le danois Vestas, on annonce la suppression de 2 300 postes pour 2012, dont 1 800 en Europe...

De même si le SER chiffre à 211 milliards de dollars les investissements réalisés dans le vert à travers le monde en 2010, l'Agence internationale de l'Energie (AIE) répond, de son côté, que la crise a au contraire mis un sérieux coup de frein au développement du secteur. On est loin effectivement des 500 000 emplois promis en 2008 lors du Grenelle de l'Environnement.

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