Quels profils et quels salaires dans le développement durable et la RSE ?

Le secteur du développement durable et de la RSE continue sa structuration. Prometteur, il foisonne de métiers : plus de 500 intitulés de poste ont été référencés par Birdeo sur les 650 répondants de sa grande enquête. Les cadres qui y travaillent sont de hauts potentiels, motivés par les valeurs qui animent le secteur. Les salaires de ces travailleurs diplômés y sont plutôt élevés, particulièrement dans certains secteurs.

Quels profils ?

• Un haut niveau d’études et de nombreux pluri-diplômés
• Beaucoup de profils internationaux
• Un haut niveau de motivation pour les valeurs du DD et de la RSE

Les cadres de la RSE et du DD sont de hauts potentiels : 89% sont titulaires d’un Bac+5 et plus et près de 40 % des cadres sont multi-diplômés. Plus de la moitié des cadres du DD et de la RSE dispose d’une expérience à l’international.

Les trois quarts sont arrivés dans le secteur par conviction. Un quart des plus de 40 ans ont entrepris une démarche pour se reconvertir dans le secteur, très attractif pour les valeurs qu’il véhicule et l’intérêt des missions proposées.

Ces cadres occupent des postes tels que Consultant Environnement, des fonctions cadres dans les services achat et supply chain, ou marketing et communication… Ces « pionniers » ont fait le choix courageux de participer à l’émergence des principes du développement durable et de la RSE par conviction analyse Birdeo.

Quels sont les salaires pratiqués ?

Sans surprise, les cadres du public et de l’association touchent des rémunérations moins élevées que les cadres du privé : à âge comparable, les cadres dans l’associatif et dans le public touchent respectivement 23 % et 14 % de moins qu’un cadre du privé.

On gagne plus dans le luxe et la cosmétique ainsi que dans l’habitat et la mobilité. L’activité de conseil, qui a contribué à développer et à faire connaître le secteur, est aujourd’hui le moins rémunérateur (35 K€) comparé aux autres. Pourtant, « un passage par le conseil demeure une formidable école et un tremplin dans une carrière » rappelle Birdeo. C’est le luxe et la cosmétique qui paient le plus, ainsi que la distribution : ils sont en effet largement représentés par les multinationales.

Sans surprise,les cadres issus d’école de commerce et les ingénieurs généralistes ont en moyenne des salaires plus élevés, ces formations étant en effet plus souvent considérées comme « prestigieuses ». Par ailleurs, les cadres de ces formations intègrent aussi plus facilement des grandes entreprises internationales qui proposent des rémunérations attractives rappelle Birdeo.

• Pour consulter l’étude complète : http://www.birdeo.com/wp-content/uploads/2016/02/etude-birdeo-2015-dd-rse.pdf