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Marché de l'emploi

Emploi, formation : les Français veulent du changement mais….

Par Guirec Gombert • Publié le • Modifié le

L’Express, en partenariat avec TNS Sofres, a demandé aux Français ce qu’ils pensaient du contrat unique, de la formation professionnelle, de l’alternance ou encore de la mobilité professionnelle. Résultat, ils sont tiraillés entre «leur souhait d’évolution et leur angoisse du chômage».

Emploi, formation : les Français veulent du changement mais….

Courageux mais pas téméraires. Cette formule s’applique plutôt bien aux Français, en tout cas lorsqu’il s’agit de leur rapport au travail. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par TNS Sofres pour le magazine L’Express, publiée mercredi 21 janvier. Les Français étaient notamment invités à donner leur avis sur la fusion du CDD et du CDI, la formation professionnelle, la mobilité professionnelle et la création d’entreprise. Globalement, "ils sont tiraillés entre leur souhait d'évolution et leur angoisse du chômage", analyse Emmanuel Rivière, directeur de l'équipe Stratégies d'opinion à TNS Sofres.

Fusion du CDD et du CDI 

Fin octobre, Manuel Valls remettait au goût du jour l’idée d’un contrat unique, dix ans après Nicolas Sarkozy. L’idée en fusionnant CDD et CDI ? Flexibiliser le marché du travail pour relancer la création d’emplois. Manuel Valls expliquait à l’époque que le «marché du travail n'est pas satisfaisant, car il ne crée pas assez d'emplois, il génère des inégalités importantes entre d'une part des salariés très protégés en CDI et d'autre part des salariés très précaires en CDD et en intérim. C'est là-dessus qu'il faut agir". Les Français eux sont partagés quant à cette proposition : 55% jugent que c’est une bonne idée, contre 45% contre. Selon Emmanuel Rivière, citée par L’Express, les «Français croient peu aux promesses de filets de sécurité entre deux contrats». Ainsi, 47% des sondés voudraient que ce nouveau contrat devienne aussi protecteur que l’actuel CDI.

Formation professionnelle

«Seriez-vous prêt à vous former dans les années qui viennent sur votre temps libre ?» A 53%, les Français répondent oui. Preuve qu’ils ne souhaitent pas forcément rester dans le même fauteuil toute leur vie. En revanche, seulement 23% d’entre eux seraient prêts à financer de leur poche une formation. Autre point : 89% des Français pensent que l’alternance est une bonne chose. Un sentiment probablement lié au fait qu’une fois leur formation terminée, les alternants s’insèrent plutôt bien dans le monde du travail. Pour autant, «il est probable qu’une partie (des sondés) verraient d’un mauvais œil que leur propre enfant démarre sa carrière en alternance», nuance Emmanuel Rivière. Une des pistes à creuser pour développer l’alternance ? Améliorer son image et sa réputation, répondent logiquement 34% des répondants.

Mobilité professionnelle

Qu’ils le veuillent ou non, les Français doivent s’adapter au marché de l’emploi. Une réalité déjà bien intégrée : 6 actifs sur 10 sont prêts à changer de secteur, 51% à changer de région et 40% à migrer dans un autre pays, selon L’Express. Mais là encore, ces chiffres sont à relativiser. Car s’ils se déclarent mobiles géographiquement et professionnellement, il leur faudrait trouver un emploi correspondant à leurs valeurs (41%) et bénéficiaient de revenus au moins égaux à leurs revenus actuels (39%). De quoi limiter leur choix…

Création d’entreprise

Les Français des self-made men en devenir ? Pas vraiment. Seulement 37% des actifs ou salariés seraient prêts à monter leur entreprise, dont «la moitié d’entre eux ont entre 16 et 29 ans », détaille Emmanuel Rivière. Un âge relativement jeune qui laisse à penser que la nouvelle génération souhaite abandonner le salariat à papa. Enfin, pas tant que cela. Si les personnes interrogées sont prêtes à entreprendre, 39% des salariés et des chômeurs disent en même temps pouvoir retrouver leur poste en cas d’échec et 34% «avoir droit à un droit à l’erreur et ne pas s’exposer à des conséquences graves en cas d’échec». De même, la création d’entreprise ne doit pas jouer sur le montant de leur pension de retraite (16% des 50 ans et plus).

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