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La reconnaissance, attente numéro un des salariés

Par Guirec Gombert | Publié le 11/12/2015 - Mis à jour le 14/12/2015

Dans un article, la Harvard Business Review revient sur l’état du délitement du lien social mis en avant dans l’ouvrage « Disconnect » publié par ADP.

Pas écoutés, pas récompensés à leur juste valeur, pas reconnus pour ce qu’ils font… Les salariés en ont gros sur le cœur, selon le livre blanc « Disconnect » publié par ADP et relayé par la Harvard Business Review (HBR).

L’entreprise déconnectée des besoins des salariés

Comme l’explique la HBR, « la reconnaissance au travail renvoie, pour les salariés, à des éléments tant factuels que symboliques : elle induit diverses attentes plus ou moins formelles des collaborateurs... ». Parmi ces attentes : l’écoute, la prise en compte de leur feedback, l’équité dans les processus d’évaluation, des retours sur leurs résultats, leurs efforts et leurs performances.  Et il y a visiblement du travail à faire pour combler les salariés. Ils sont 50% à en effet estimer travailler dans une entreprise qui ne prend pas en compte leurs feedback. 11% seulement estiment recevoir des feedback positifs et de la reconnaissance « lorsqu’ils font du bon travail ». À peine 7% estiment les évaluations justes et appropriées. « En définitive, près de trois salariés sur quatre estiment que leur avis n’est pas reconnu ni pris en compte », souligne la HBR.

> Comment rendre les salariés heureux ?

Comment rétablir le lien avec les salariés ?

Plusieurs pistes sont évoquées pour redonner confiance aux employés. Une plus grande autonomie et un pouvoir d’initiative étendu sont notamment cités. De même, à chaque objectif atteint, il faudrait « une satisfaction du dit ‘contrat’ professionnel ». Les salariés devraient être considérés comme des entrepreneurs dans leur entreprise plutôt que comme de simples collaborateurs. Un dernier point : la direction devrait apprendre à partager les moments de réussite et pas uniquement ceux liés à la pression et aux difficultés de l’entreprise.

Ces objectifs devant permettre de renouer la confiance entre les salariés et le top management n’est pas sans rappeler le fonctionnement de certaines entreprises dites « libérées » où la motivation passe notamment par le bien-être des salariés et leur implication dans les processus de décision.

> C’est quoi une entreprise libérée ? L’exemple de la biscuiterie Poult

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