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Marché de l'emploi

L'ascenseur social fonctionne dans les deux sens

Par • Publié le • Modifié le

Changer de groupe social pendant sa carrière est devenu plus facile que dans les années 80, mais en même temps, le "déclassement", autrefois marginal, touche plus de monde. L'ascenseur social n'est donc pas en panne, il fonctionne dans les deux sens. C'est ce que révéle une étude de l'Insee sur la mobilité professionnelle.

Changer de groupe socio-professionnel est souvent synonyme de promotion, d'ascension sociale. Entre 1998 et 2003 une personne sur cinq a ainsi connu une ascension sociale : sur les 17 millions d'individus étudiés par l'Insee cela représente 3 millions de personnes. Et ce sont plus souvent les hommes qui changent de profession : 21% d'entre eux ont pu s'élever vers de plus hautes sphères contre 17% des femmes. Il y a tout de même un progrès puisque sur la période 1980-1985, seulement 14% des hommes et 11% des femmes ont eu la possibilité de gravir l'échelle sociale. Même si, note l'Insee cette évolution peut aussi être interprétée "par des frontières plus floues entre les groupe sociaux".

> Une promotion peut cacher un déclassement

Autre fait notable, la mobilité est beaucoup plus fréquente chez les jeunes de 30-34 ans (un actif de cette tranche sur trois a changé de métier entre 1998 et 2003, contre un sur cinq entre 1980 et 1985). En effet, les jeunes sont souvent recrutés en dessous de leur niveau de compétences, en particulier lorsque la conjoncture est difficile. Selon l'Insee, "ces déclassements sont ensuite compensés par des promotions vers des métiers plus en accord avec la formation initiale".

C'est l'autre enseignement de l'étude de l'Insee, le déclassement est lui aussi plus fréquent que dans les années 80. Alors que la mobilité descendante ne touchait que 2% des cadres et professions intellectuelles supérieures dans les années 80, elle atteint 8% de cette catégorie entre 1998 et 2003. Et pour une fois, les hommes et les femmes sont quasiment logés à la même enseigne. Exception faite des ouvrières qualifiées, victimes du recul de l'emploi industriel et contraintes de trouver un emploi à un niveau de qualification inférieur. Pour les hommes en revanche, le déclassement se fait plus souvent entre les cadres et les professions intermédiaires.

Dans tous les cas, le déclassement n'est pas toujours direct, une période de chômage explique en grande partie les trajectoires descendantes. Le besoin rapide de retrouver du travail signifie souvent d'accepter un emploi pour lequel on est sur-compétent. Même temporaire, cette solution contribue également à accentuer les phénomènes de déclassements.

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