L'entretien annuel d'évaluation selon Robert Half

La fin de l'année arrivant à grands pas, c'est le moment de se pencher sur la question de l'entretien annuel d'évaluation. Il apparait difficile de se projeter dans le contexte économique actuel selon Robert Half : "les managers peuvent craindre de ne pas satisfaire les attentes de leurs équipes" et les collaborateurs "peuvent redouter de ne pas être récompensés pour leurs implications ou de se voir donner des objectifs irréalisables". Parmi les attentes des entreprises et des candidats, le spécialiste du recrutement souligne l'émergence de nouvelles pratiques, au-delà des demandes classiques (mutuelle, tickets restaurants, etc.) comme la réduction du temps de travail en conservant le même salaire (90% ou 4/5ème), des journées en télétravail, ou encore les programmes de formations de développement personnel ou de projets professionnels pour les salariés.

> Une préparation nécessaire des deux côtés

Un rendez-vous qui ne doit pas être à sens unique selon Fabrice Coudray, directeur de Robert Half International France et responsable de l'agence nantaise, pour qui "les deux parties doivent faire preuve d'humilité et faire des efforts". D'où une préparation nécessaire du côté des managers comme de celui des collaborateurs. Pour ces derniers, la préparation permet de cerner leurs points forts et leurs faiblesses, et d'avoir "la bonne attitude" (se montrer impliqué et calme). Il est aussi indispensable d'expliquer, d'argumenter en illustrant ses propos d'exemples, pour ses réussites comme pour ses échecs. Côté managers, cela passe par un processus constructif, notamment en informant régulièrement les collaborateurs sur les améliorations à apporter à leur travail, mais il faut également rester ouvert et encourager les engagements des salariés.

"La conjoncture actuelle ne doit pas être une excuse pour refuser systématiquement toute demande, y compris une augmentation de salaire", conclut Fabrice Coudray. "Il faut profiter de cette période pour identifier les talents et surtout se donner les moyens de les fidéliser".