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Marché de l'emploi

Les 6 plus gros clichés sur l’Industrie

Par Rozenn Perrichot • Publié le

Mondialisation, délocalisation, robotisation, désindustrialisation, destruction d’emplois… Autant de réalités qui renvoient une image négative de l’Industrie. Pourtant, ce secteur de l’économie française est loin du sombre tableau que l’on dépeint. Innovations, recrutements, hautes rémunérations, optimisme pour 2017 : l'industrie offre de belles perspectives de carrière.

1- L’industrie ne recrute plus

Si on entend régulièrement parler de destruction d’emplois, l’industrie est loin d’être moribonde. « Après une stabilisation de l’activité en 2015, le marché est plutôt favorable cette année. En effet, on assiste à de nombreux recrutements et ce, malgré les changements politiques, les incertitudes économiques et la concurrence marquée au sein de l’Union Européenne » expliquent les experts du cabinet HAYS, dans leur enquête en partenariat avec RegionsJob.

Aujourd’hui, l’Industrie représente plus de 3 millions d’emplois directs et 4,5 millions d’emplois indirects. L’industrie agroalimentaire reste le plus gros pourvoyeur d’emplois en France, avec 4 333 emplois nets créés en 2016 et près de 20 000 sur les trois dernières années. De manière plus générale, afin de maintenir un niveau de compétitive à l’international, les entreprises ont intensifié leurs recrutements en Maintenance (responsables et techniciens maintenance, ingénieurs travaux, etc.) et en Production (entre 8 et 10% hors Île-de-France).

2- Travailler dans l’Industrie c’est travailler en usine

Oui et non. Dans la représentation collective, l’Industrie renvoie aux hauts fourneaux et aux grosses usines. Pourtant, sur les 260 000 entreprises que compte la France aujourd’hui, 90 % sont des PME et TPE.

3- L’industrie paye mal

L'industrie propose des salaires en moyenne 13 % plus élevés que dans les autres secteurs. Certains métiers et certaines branches d’activité étant même pénuriques, les candidats sont en position de force pour négocier leur rémunération. « Afin de garder les salariés aux compétences techniques rares, les entreprises s’emploient à proposer des salaires supérieurs au marché (jusqu’à 7%) ». C’est le cas notamment des profils issus de l’Aéronautique, de la Défense, de la Pharmacie et du Luxe, qui sont généralement bien rémunérés.

4- L’Industrie c’est de l’automobile et de la mécanique

Parler d’industrie au singulier est inexact tant le secteur est hétérogène. Il existe 30 filières industrielles en France, parmi lesquelles : l’Aéronautique et le Spatial, l’Agroalimentaire, l’automobile, le BTP, les Cosmétiques, la Chimie, la Santé et la Pharmacie, le Ferroviaire, le Luxe, les Technologies, la Mécanique, etc.

Certains domaines comme la Pharmacie, les Cosmétiques, l’Aéronautique, les Biotechs, le Luxe ou la Défense sont en pleine croissance et la France peut aussi s'enorgueillir de nombreux fleurons, tous domaines confondus : Air France, Dassault Aviation, Eurocopter, Airbus (aéronautique, aviation), L'Oréal (cosmétiques), Engie, Enedis, GRDF, Areva, Veolia, Total, GRT Gaz, etc. (énergies), Danone (agroalimentaire), Louis Vuitton, Chanel (luxe), etc.

5- L'industrie n’innove pas

Le cliché selon lequel l’industrie française est vieillissante est répandu. Pourtant, les projets redémarrent et les usines désormais digitalisées renforcent leurs équipes Recherche & Développement et Projets (+15%) en s’entourant d’ingénieurs Bureau d’Étude, d’automaticien, de chefs de projets, etc.

Les besoins en compétences numériques boostent également les recrutements dans l’ensemble des secteurs industriels. Sous l’effet de la numérisation, des filières qui ne recrutaient presque plus depuis plusieurs années se réveillent et cherchent aujourd’hui à s’entourer de nouveaux profils. C’est le cas de l’automobile, et en particulier des équipementiers dont les métiers sont aujourd’hui portés par l’innovation (objets connectés, informatique embarqué, amélioration du confort, etc.). Cadres et ingénieurs de l’industrie, expérimentés ou jeunes diplômés n’ont pas de souci à se faire. Quelle que soit leur spécialité, l’Industrie affiche un déficit de candidats.

De manière plus générale, les embauches se font à tous statuts et niveaux de qualification, du CAP à Bac +5. Par ailleurs, dans ces entreprises où la technologie évolue très vite, les salariés sont régulièrement formés et peuvent rapidement monter en compétences.

6- Travailler en usine c’est répétitif, pénible et sale

Lors de la semaine nationale dédiée à l’Industrie, début 2017, une réflexion a été menée autour de l'usine du futur. Déjà présente sur le territoire, elle est « une réponse à plusieurs transitions simultanées : énergétique, écologique, numérique, organisationnelle et sociétale. Chacune de ces transitons fait appel à de nombreuses nouvelles technologies ou mode d'organisation » explique le Gouvernement, s’appuyant sur un article du site L’Usine Nouvelle. Concrètement, les chefs d’entreprise font face aujourd’hui à de nouveaux besoins en compétences, sur des métiers émergents, comme des techniciens robotique, des ingénieurs virtualisation, des responsables Gestion Prévisionnelle des Compétences (GPEC) et talents, etc.

Cette usine 2.0 privilégie également le bien-être, l’employabilité et la collaboration des salariés à la vie et au développement de l’entreprise. Une manière pour les dirigeants de cultiver l'efficacité et la créativité. « Ils doivent attirer les talents et capitaliser les expertises dont ils ont besoin pour leur développement et faire fructifier leur "Capital Humain". L'allégement de certaines tâches offre l'opportunité pour les salariés de mieux utiliser leurs intelligences individuelles et collectives à traiter des informations de nature stratégique ».

Si les postures pénibles (station debout, port de charges lourdes, etc.), le bruit et les gestes répétitifs sont encore de rigueur chez certains opérateurs de fabrication qui interviennent sur une chaîne de production, ou pour des techniciens de maintenance, ces conditions de travail ne sont plus représentatives de l’industrie aujourd’hui. D’autant plus que les entreprises sont fortement encouragées à mettre en place une politique d’aménagement de postes, et que l’informatisation et l’automatisation (bras mécaniques, tapis roulant, monte-charge…) ont largement réduit les interventions humaines les plus pénibles.

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