Alerte à la fraude, soyez vigilants ! Des personnes malveillantes se font passer pour des recruteurs HelloWork sur Whatsapp. Nous vous rappelons que jamais, un recruteur ne vous demandera une participation financière. En savoir plus
Marché de l'emploi

L'ingénieur, un expert au coeur de l'entreprise

Par • Publié le • Modifié le

La crise qui sévit actuellement épargne largement les métiers de l'ingénierie, qui continuent d'afficher avec insolence un taux d'emploi enviable et de généreux bulletins de salaire. Un contexte au beau fixe, qui n'empêche pas pourtant les grands changements. De la polyvalence exigée à la tendance des ingénieurs-managers, le point sur un métier qui implique de savoir manier les hommes autant que les concepts.

Selon l'enquête annuelle du CNISF (Comité national des ingénieurs et scientifiques de France) la France compte quelques 722 500 ingénieurs, bientôt rejoints par les 30 000 diplômés qui quittent les bancs de l'école chaque année. Parmi eux, ils sont plus de 80 000 à travailler dans d'autres pays que la France. Leurs destinations phares ? La Suisse, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Grande-Bretagne ou encore la Belgique.

Cap vers l'industrie et les services

 S'il est tentant d'aller explorer de nouveaux horizons, et si les profils techniques, ingénieurs en tête, continuent de bien s'exporter à l'étranger, l'Hexagone n'en offre pas moins quelques belles perspectives professionnelles. "Depuis 2010, nous avons enregistré un net rebond du marché de l'emploi des ingénieurs", note Nicolas Leroy, directeur division Ingénieurs chez Michael Page. Avant de préciser : "Suite à la crise, les entreprises industrielles ont voulu retenir leurs talents et renforcer leurs expertises." Le climat économique incertain pourrait-il favoriser l'emploi des ingénieurs ? Il semble en effet que ces professionnels, prisés pour leurs compétences bien spécifiques et indispensables à l'avenir des entreprises de tous secteurs, soient moins concernés que leurs collègues par les coupes de personnel.

Mieux, à en croire l'enquête 2012 du CNISF, l'année 2011 s'est avérée une année florissante pour les métiers de l'ingénierie. Parmi les diplômés cette année-là, 66 % n'ont pas eu à attendre pour entrer en activité. Et ils étaient quelques 55 % à bénéficier dès les balbutiements de leur carrière d'un statut de cadre.

Sur le podium des filières les plus friandes de leurs compétences techniques ? L'industrie et les services, qui, réunis, emploient 56 % des ingénieurs en activité. Et Nicolas Leroy de préciser : "des secteurs comme l'énergie, le ferroviaire ou l'aéronautique se montrent particulièrement dynamiques."

Aussi, sur la seule année 2011, le secteur informatique a recruté 10 230 ingénieurs, soit une progression de plus de 4 % par rapport à l'année précédente. Et au chapitre des salaires, le CNISF constatait en 2012 une progression supérieure à celle observée durant les sept années précédentes sur leurs bulletins de paie.

La polyvalence, qualité n°1

Ces indicateurs franchement positifs vont toutefois de paire avec une mutation profonde des attributions, des domaines d'expertise et des déroulés de carrière des ingénieurs en poste.

Compétences managériales de plus en plus sollicitées, démocratisation des nouveaux outils de communication, évolution constante et frénétique des besoins des entreprises et des particuliers... Aujourd'hui plus que jamais, les ingénieurs ont à s'adapter. Hakim Remita, responsable pédagogique à l'INSA Strasbourg, confirme cette nécessité pour les ingénieurs de multiplier les savoirs. "Travail de terrain ou pur travail de recherche et développement, fonction au sein d'un laboratoire ou bien responsabilité du volet technique ou de l'innovation d'une entreprise... Les façons de travailler sont multiples et mouvantes. Il est donc nécessaire de se familiariser autant que possible avec toutes les facettes de cette profession exigeante."

L'ère de l'ingénieur-manager

Parmi les qualités les plus prisées aujourd'hui chez les ingénieurs : la capacité à manager une équipe et à gérer l'humain autant que la technique. Une dimension imposée par l'entreprise, que les écoles entendent développer. "Au travers de pratiques pédagogiques inductives et de projets de groupe où les élèves sont tour à tour aux manettes, une large part est faite à l'acquisition des compétences qui seront réclamées par l'entreprise aux jeunes diplômés", appuie Hakim Remita. A l'arrivée, sur le CV, une valeur ajoutée de taille à séduire les recruteurs, et qui contribue à faire de l'ingénieur un profil transversal, à mi-chemin entre le technicien et le responsable d'équipe tout droit sorti d'une école de commerce.

Et si le "titre" d'ingénieur sanctifie toujours le scientifique, le métier implique de toute façon d'en savoir long sur l'encadrement du personnel et autres business strategy. Un bouleversement dans l'air du temps, dont l'une des conséquences immédiates est d'asseoir un peu plus encore la place dorée aujourd'hui occupée par les ingénieurs au coeur de l'entreprise.

Partager l’article
  • Facebook
  • X
  • Linkedin
Newsletter
Recevez par mail toute l’actu de l’emploi.
En cliquant sur « S’inscrire », vous acceptez les CGU et déclarez avoir pris connaissance de la politique de protection des données du site hellowork.com.

Préparez-vous à
décrocher votre job !

155 000

CV lus en moyenne chaque jour, soyez le prochain à être vu !

soyez visible auprès des recruteurs

Déposer mon CV

898 261

offres en ce moment, on vous envoie celles qui collent ?

soyez alerté rapidement

Créer mon alerte
Les sites
L'emploi
  • Offres d'emploi par métier
  • Offres d'emploi par ville
  • Offres d'emploi par entreprise
  • Offres d'emploi par mots clés
L’entreprise
  • Qui sommes-nous ?
  • On recrute
  • Accès client
Les apps
Application Android (nouvelle fenêtre) Application ios (nouvelle fenêtre)
Informations légales CGU Politique de confidentialité Gérer les traceurs Aide et contact
Nous suivre sur :