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Neo Job-Meeting : le recrutement décolle sur Second Life

Par Flavien Chantrel | Publié le 28/06/2007 - Mis à jour le 05/02/2015

700 entretiens se sont déroulés lors de Neo Job-Meeting, le premier grand salon du recrutement dans l'univers virtuel de Second Life. Une expérience étonnante qui a permis à des centaines de candidats de "rencontrer" les recruteurs de L'Oréal, Capgemini, Unilog, Alstom et Areva. Retour sur le premier grand événement de v-recruiting (recrutement virtuel) avec Thomas Delorme de TMPNEO, organisateur de Neo Job-Meeting.

Pendant ces trois jours (les 19, 20 et 21 juin 2007) combien d'entretiens ont eu lieu sur l'île virtuelle de TMPNEO ?

Près de 1000 rendez-vous ont été proposés aux candidats et environ 700 ont été confirmés. Chaque candidat a passé en moyenne un peu plus de deux entretiens, cela représente environ 300 candidats uniques.

Cette première édition a donc été un grand succès, est-ce que cette opération va être renouvelée ?

J'imagine que oui. Notre objectif était d'organiser une première. Les entreprises et les candidats sont ravis, donc cela nous pousse à réfléchir à la suite.

Les entretiens se déroulent sous forme de chat dans un univers en 3D, c'est une nouvelle étape du processus de recrutement qui remplace l'entretien téléphonique ?

Oui, clairement c'est une première prise de contact. La différence avec l'entretien téléphonique c'est que c'est beaucoup plus motivant. Les entreprises ont d'ailleurs rencontré des profils qu'elles n'avaient pas l'habitude de voir. C'est à la fois un outil de recrutement et un élément du marketing-recrutement.

En terme d'image, les retombées sont aussi très importantes pour les entreprises ?

Oui, certains candidats ont été sensibilisés à ces entreprises alors qu'ils étaient d'habitude indifférents à leur communication et qu'ils ne pensaient pas postuler. Mais ce n'est pas un pur acte de communication, il y a des recrutements derrière. Les entreprises ont également présenté l'opération comme une manière d'innover en recrutement, un prolongement de leur métier qui consiste à innover en business, sur la technologie nucléaire, dans les transports, la cosmétique ou l'informatique. L'innovation fait partie de leur culture d'entreprise.

Cela s'inscrit aussi dans une tendance plus globale qui consiste à s'adresser différemment aux candidats ?

Oui c'est certain. Dans les secteurs où les candidats sont très courtisés, il y a une prime à l'originalité, à la différenciation. Les entreprises ont besoin de se démarquer.

Passer un entretien sous forme de chat ce n'est pas forcément évident ?

Je pense que les candidats sont peut-être plus habitués aux messageries instantanées que les recruteurs. Finalement cette forme d'entretien a enlevé de la pression aux candidats pour en ajouter un peu aux recruteurs ! Cela rétablit un peu les choses, car aujourd'hui nous sommes sur un marché où les candidats sont de plus en plus en position de choisir. Et l'entretien d'embauche classique ne reflétait pas forcément ce nouveau contexte. Aujourd'hui nous sommes probablement plus dans un choix mutuel.

Les entretiens virtuels ont rapidement débouché sur d'autres entretiens dans la vraie vie ?

Oui, l'Oréal a enchaîné avec des entretiens réels dès le lendemain, Capgemini a organisé un cocktail avec une partie des candidats sélectionnés pendant ces trois jours... Tous les recruteurs sont repartis avec de nombreux contacts à rappeler.

> A lire également le reportage sur le blog de la rédaction.

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