Paysage : un secteur créateur d'emplois

Entre 2010 et 2012 le secteur du paysage a augmenté de 7% d'entreprises supplémentaires, soit 28.400 structures réussissant au total 92.500 actifs. Quant à leur chiffre d'affaires en progression de 5,5%, il est constitué essentiellement d'une clientèle de particuliers. "Nous avons aujourd'hui deux fois plus d'entreprises qu'il y a 10 ans. Dans le même temps, plus de 25 000 actifs sont venus grossir nos rangs : nous sommes aujourd'hui près de 100 000 sur toute la France. Conséquence directe : si l'activité globale du secteur est en nette augmentation, le chiffre d'affaires par actif, lui, a tendance à se réduire", selon un communiqué de l'Unep.

Pérenniser et développer les structures existantes
La profession du paysage est constituée à 95% d'entreprises de moins de 10 salariés. Pour durer, elles devront s'adapter afin de faire à "une complexification des techniques (toitures, murs végétaux, etc.). Fait rassurant, les chefs d'entreprise investissent massivement dans la formation de leurs employés". 

La part belle aux jeunes
Autre particularité du secteur : la part des jeunes travaillant dans le secteur. Plus de 20% des embauches concernent des jeunes diplômés. Plus de 9.400 contrats sont également des contrats d'apprentissage. Les employés du secteur travaillent à 82% en CDI et majoritairement à temps plein (89%).

Manque de compétences
Si le secteur offre des opportunités d'emploi, avec une création nette de 1.500 emplois en 2012, pourvoir à tous les besoins est difficile. Plus de 40% des entreprises invoquent principalement le manque de motivation et de compétence. Pour autant, au 1er semestre 2012, 6 entreprises sur 10 ont embauché alors qu'elles n'étaient que 34% à déclarer vouloir le faire. "En revanche, la part important de CDD montre que les chefs d'entreprise n'ont qu'une visibilité réduite", commente l'Unep.

En outre l'organisation estime que la TVA à taux plein sur les services à la personne (de 7% à 19,6%) menace certaines entreprises du paysage, tout comme la baisse des marchés publics. "Les attentes réitérées des Français en matière d'espaces verts n'ont pas été entendues par les donneurs d'ordre publics". Pas sûr qu'elles soient plus écoutées demain.